Lady Elizabeth
| | Bon voilà, je m'ennuyais et c'est pas brillant mais bon, voilà : - Spoiler:
Il faisait nuit dans les rues de Londres, c’était l’hiver. Je savais que je n’avais pas le droit de rester seule dehors à cette heure-ci mais je m’étais égarée alors que Mère, Père, Edward et moi regardions les boutiques. Je cherchais alors un cadeau pour Ciel pour son anniversaire, mais, je n’avais rien trouvé qui aurais pu le rendre joyeux ou même heureux. C’était une nuit sans Lune, il n’y avait personnes dans les rue, je pense que ça n’était pas normal … J’avançais, à la recherche d’un endroit qui me permette de savoir où je me situais mais rien. J’étais complètement perdue, une musique résonna dans ma tête, je cherchais d’où elle pouvait provenir. Je me dirigeais vers une petite impasse, il y avait une porte et une vitrine au bout. Je collais mon oreille contre cette porte et entendis la même mélodie. Je me dirigeais vers la vitrine et regardais à travers. L’intérieur était vraiment très mignon, il y avait quelques marionnettes, des peluches, des rubans, des gris-gris en tous genres. Je décidais de rentrer pour mieux admirer toutes ces belles choses et commença à regarder les peluches quand une femme un peu enrobée arriva et me regarda. J’étais un peu soucieuse de la réaction qu’elle allait avoir. Puis, finalement, elle me fit un grand sourire et me dit : « Bienvenue Mademoiselle, les peluches sembles vous plaire ! Mais, que fait une demoiselle de votre genre ici à une heure si tardive ? » Je la regardais, n’osant rien dire. Puis finalement je finissais par lui dire que m’était perdue. Elle me fit un sourire désolé avant de me proposer une tasse de thé. Ne voulant pas abuser de sa gentillesse je refusais. Elle insista et j’acceptais. Elle prit la porte par laquelle elle était entrée. En attendant je continuais à fixer les peluches pour que mon regard se dépose sur une arche, elle me rappelait celle avec laquelle nous jouions avec Ciel plus jeunes. La dame revint avec un plateau sur lequel étaient posés deux tasses sur des soucoupes et des sucreries. Elle posa le plateau sur une table basse et me dis de m’asseoir sur le fauteuil. J’exécutais sa demande sans rien dire. Elle s’assit en face de moi et me demanda mon prénom. Je lui répondis et lui demanda d’où venais l’arche. Elle me dit qu’elle l’avait eût dans une vente aux enchères et qu’elle lui avait coûté cher mais qu’elle n’en était pas peu fière. Elle vit dans mes yeux un regard nostalgique, je repensais aux années passées. Avant l’incendie, les rires étaient toujours là, la joie et la bonne humeur aussi, puis le désastre commença par l’incendie… Le décès de Rachel et Vincent Phantomhive. Ciel avait disparut, il revint au manoir de ses parents accompagné de Sébastian mais, il avait perdu son sourire. J’avais tenté de le refaire rire, ou même faire en sorte qu’un petit sourire apparaisse sur son visage mais sans succès. Après, il y eût la mort de tante An. Puis, je vis de moins en mois Ciel, il n’était pas souvent là et quand il rentrait, il était fatigué et avait l’air vraiment mal… Malgré mes tentatives pour le faire sourire, il gardait son air habituel. Je pris la tasse de thé qu’elle me tendait et en bu une gorgée, j’étais surprise du goût si délicat qu’avait le thé. Je reposais la tasse sur sa soucoupe et demanda à mon tour son prénom. Elle s’appelait Mauricette, je me retenais de rire, c’était un prénom plutôt drôle je dois dire. Je repris ma tasse et la finit. Je retournais ensuite mon regard vers l’arche, Mauricette le remarqua et me demanda ce qu’avait l’arche pour que mon regard soit autant captivé par l’objet. Je lui expliquais que je jouais avec une arche semblable à celle là quand j’étais plus petite mais qu’elle avait surement brûlée dans l’incendie du manoir Phantomhive. Elle eût un air blasé par l’histoire puis me dit avec un sourire : « Hum, cette arche te rappelle tant de souvenirs, je dois te dire que la vente aux enchères dans laquelle je l’ai trouvée se déroulait près d’un manoir en cendres duquel il ne restait que les fondations, des hommes assez bizarres essayaient de revendre ce qu’ils pouvaient sauver de l’incendie. Personne ne semblait habiter dedans. L’arche était un peu abimée mais je l’ai réparée et repeinte dans les couleurs originales … » Elle continua sa phrase mais je ne l’écoutais pas, j’avais les yeux rivés sur l’objet, je me retournais d’un coup vers la dame et dit : « Il me la faut ! Combien pour cette arche ?! » Elle m’expliqua qu’elle n’était pas à vendre mais j’insistais, il me la fallait, c’était celle de mon enfance, celle de Ciel, l’originale ! Elle me fit un sourire narquois et me dit qu’il fallait beaucoup, je m’en fichais, je la voulais ! Je sortis de ma poche quelques billets, mais ça n’allait pas suffire. Elle me fit un sourire désolé : « Désolé demoiselle, mais ça ne suffira pas … » Je la voulais absolument, j’allais entamer une nouvelle demande mais on frappa à la porte au même moment. Mauricette alla ouvrir, Edouard se précipita sur moi et me pris dans ses bras. J’étais surprise de le voir là, Mère entra et Père la suivit, ils avaient tous deux l’air vraiment en colère et je savais qu’une fois à la maison ça allait barder pour moi … Je pris une tête d’ange et demanda à Mère si je pouvais avoir l’arche, comme je n’avais rien acheté aujourd’hui elle accepta … Il faut dire que dans des boutiques d’ustensiles de cuisine pour les servants, des travailleurs de fer et des boutiques de porcelaines, il faut dire que ça n’était pas vraiment mon genre. Edward me lâcha mais m’attrapa par le menton : « Elizabeth ! Tu ne t’imagine pas quelle frayeur tu m’as faite ! » Je le regardais avec un sourire pour me faire pardonner, il céda immédiatement et me fit un gros câlin. Après quelques négociations pour le prix de l’arche, Mère finit par l’obtenir et me la donna. Je saluais Mauricette et nous repartions ensembles, Mère, Père, Edward et Moi à la maison. La chose à laquelle je m’y attendais la plus arriva, je me fis gronder, comme punition : rester dans ma chambre jusqu’au lendemain, pour l’anniversaire de Ciel. Edward n’aimait pas voir Mère me crier ainsi dessus, c’est pour ça, dès qu’elle eût finis, je partis dans ma chambre, les larmes aux yeux et il arriva quelques minutes plus tard avec une énorme part de tarte. Il savait bien comment s’y prendre avec moi. Je lui montrais l’arche et il m’aida à l’emballer pour l’anniversaire de Ciel avant que j’aille me coucher. Le lendemain matin, j’enfilais ma robe rouge, plus heureuse que jamais ! Me fis un brin de toilette, me coiffa et descendit les escaliers à toute allure en manquant de me casser la figure. J’enfilais mes bottes et cria : « Je suis prête ! » Visiblement, personne n’était réveiller, j’allais voir dans la chambre de mon frère, il dormait encore, pareil dans la chambre de mes parents. Je redescendis les escaliers, pris un petit déjeuner et alla m’asseoir sur le canapé du salon. Je regardais l’horloge et … Quoi ?! 6h15 … Oui, bon, j’étais peut-être un peu trop en avance, je dois l’admettre. J’ouvrais la fenêtre, fis un léger bond et m’assit sur le rebord, regardant le paysage, le ciel, les fleures … M’ennuyant comme pas possible, je passais par la fenêtre, marchant un peu autour du manoir. Je regardais mes pieds, au bout de quelques minutes je percutais quelqu’un, je relevais la tête, c’étais mon frère : « Alors, qu’est ce qu’il se passe, pourquoi tu crie comme ça et pourquoi tu fais des tours et des tours du manoir ? » « Bien, c’est l’anniversaire de Ciel, je me suis lever trop tôt, personne n’était prêt alors j’attends. » Il me fit un sourire et me proposa d’y aller avant nos parents, en secret, nous les appellerions du manoir Phantomhive et leur diraient où nous sommes. Donc je suis partie le plus vite possible chercher l’arche et redescendit aussi vite en faisant attention au paquet. Edward pris le cadeau et nous commencions à marcher vers le manoir de Ciel. Je marchais, les mains dans le dos, sifflotant, frappant dans mes mains ou souriant. Mon frère me suivait, je connaissais par cœur le chemin du manoir en question. Passant devant de nombreuses boutiques de robes, je ne pu résister plus longtemps en voyant une robe couleur tolomagenta et blanche, à côté, il y avait un costume très élégant, bleu de cobalt. Je suppliais à mon frère d’y aller, il m’accorda cette faveur, j’achetais les deux vêtements et nous repartions. Arrivés à l’entrée du domaine, je repassais devant mon frère pour être la première, sautillant tout le long du chemin jusqu'à l’entrée du manoir. Mon frère frappa à la porte, personne ne répondit. Je réessayais, May-Linn arriva pour m’ouvrir et me dit que le Comte venait de partir et qu’il ne rentrerait pas avant plusieurs jours. Dégoutée, je repartais tête basse. Nous sortions du domaine et prirent la route du retour. Quelques larmes coulèrent sur ma joue, mon frère s’arrêta sur un banc et me dit de faire pareil. J’exécutais sa demande et il me serra contre lui. Au même moment, j’entendis un : « Lizzy !!! » Une calèche s’arrêta, je relevais la tête, surprise d’entendre mon surnom, je regardais la calèche et vit Sébastian, la porte s’ouvrit et Ciel descendit en catastrophe et accourut vers moi. « Lizzy, est-que ça va ? » Dit-il, j’étais vraiment étonnée de le voir là, avec moi, j’essuyais mes larmes et lui sauta dessus comme à chaque fois. Il était étonné de mon changement d’humeur : « Lizzy, ça va ? » Répétait-t-il. « Je vais bien, je vais bien ! Ciel, que fais-tu ici ? May-Linn m’a dit que tu étais parti et que tu ne revenais pas avant quelques jours ! » Il hésita quelques secondes puis me dit qu’il était en chemin pour le manoir Midford. Je le serrais dans mes bras, peut-être un peu trop fort … « Tu est toujours aussi adorable ! Ce que je trouve le temps long sans toi ! » « Lizzy, tu m’étouffe ! » Je le lâchais et ne dit plus rien, me rendant compte que mon frère tenait tous les paquets, j’attrapais le costume et la robe et les cachais dans mon dos. « Mais que faites vous là si tôt ? » « Euh, bien, nous étions en train de nous dégourdir les jambes et … » « Elizabeth, tu m’as parlé de May-Linn … » Je fis un léger silence, me leva et dit à mon frère qu’il fallait que nous rentrions pour essayer d’esquiver la question. Ciel proposa de nous ramener, nous montions dans la calèche, j’essayais de cacher au mieux les paquets mais c’était plutôt difficile, Ciel s’en rendis compte et me proposa de m’aider à les garder mais je refusais, l’air un peu gênée. Nous arrivions au manoir, je descendis à vive allure, courut jusqu'à ma chambre et posa tous les paquets sur mon lit, Edward arriva calmement quelques secondes plus tard avec l’arche. Je redescendis en courant, et heurta Mère, qui me cria dessus encore une fois, je m’en fichais, je retournais avec Ciel lui faisant un gros câlin. Père me sermonna à son tour. Mais je ne l’écoutais pas et dit à Ciel : « Ciel, tu vas rester avec nous aujourd’hui, hein ! » « Elizabeth, je dois aller quelque part et … » Je pris une tête triste : « Cruel …. » Et je me mis à pleurer à grosses larmes. Ciel, un peu embarrassé, surtout que mon frère était à côté et épiait ses moindres gestes, il finit par accepter de rester, et même de dormir ici, il ne voulait pas rentrer à son manoir tout de suite. Nous rentrions dans le manoir, Sébastian pris les valises de Ciel et les emmena dans la chambre des invités sous l’œil attentif de Mère. Elle n’aimait pas vraiment Ciel, du moins, elle ne le faisait pas paraitre. Elle donnait l’impression de le mépriser lui et son majordome mais au fond, je suis sûre qu’elle les aime bien quand même, c’est vrai, Ciel m’avais quand même sauvé plusieurs fois et puis, c’était quand même mon cousin. Père quand à lui s’en fichait, il suivait ma Mère sans rien dire. Mon frère était très protecteur envers moi, il faisait attention aux moindres faits-et-gestes de Ciel. C’était assez difficile. Nous allions ensuite à la salle à manger pour le déjeuner, Sébastian insista pour faire la cuisine, c’était Dé-li-cieux ! Après le déjeuner, Ciel moi et Edward allions dans le jardin pour nous promener, le ciel commençait à se couvrir et il faisait froid mais c’était agréable de pouvoir se balader sans être repris toutes les minutes, faute de mauvaise conduite. Pour finir, il commença à neiger et nous décidions de faire une partie de cache-cache, il fallut un peu pousser Ciel à jouer mais, au bout de quelques demandes, il accepta. Nous jouions plusieurs heures à jouer puis nous décidions de rentrer, Edward voulait rentrer quelques minutes avant nous, je ne savais pas pourquoi mais il voulait que nous attendions dehors, Ciel et moi acceptions. Il faisait vraiment frisquet … ! Le silence était grand, nous restions là cinq, dix quinze minute … Ne tenant plus, j’ouvris la porte et rentra, Ciel me suivit nous passions l’entrée et ouvrirent la porte du salon. Il faisait noir, puis d’un coup, la lumière s’alluma, un groupe de personne était là criant tous : « Joyeux Anniversaire Ciel ! » Ciel fut surpris et moi aussi. Tout le monde était là : Lau, Ran Mao, Finnian, Bardoy, May-Linn, Prince Soma, Agni, Sébastian, Mère, Père, Edward, Grell, Undertaker, Monsieur Tanaka… C’était vraiment grandiose à voir. Ciel était vraiment surpris mais gardait son air froid malgré tout. Tout le monde se dirigeait vers la salle à manger, Bard, May-Linn, Finny et Sébastian arrivèrent avec un gâteau d’anniversaire gigantesque ! Quelques personnes s’asseyaient autour tandis que les autres allaient chercher les présents pour Ciel. Il les ouvrait uns par uns, il eût beaucoup de choses, vraiment magnifiques. Quand il eût finit d’ouvrir tous les cadeaux Sébastian découpa le gâteau, délicieux, comme toujours. Mon frère dit : « Elizabeth, tu n’aurais pas oublié quelques petites choses ?... » Tout le monde se retourna vers moi, je ne comprenais pas vraiment de quoi il parlait. J’eus un déclique : Les cadeaux ! Je poussais ma chaise de toutes mes forces, sautais hors de ma chaise, et courus le plus vite possible jusqu'à ma chambre en prenant soin de laisser ma chaise se fracasser contre le sol, au plus grand étonnement de chacun. Arrivée dans ma cambre, j’attrapais le costume de Ciel, mon frère, comme toujours arrivais quelques secondes plus tard, plus calme que jamais et pris le paquet qui contenais l’arche. Nous redescendions et allions dans le salon, je me mis à côté de Ciel et lui tendis mon paquet, il l’ouvrit et me remercia. J’allais près de mon frère qui me tendit l’arche. Je l’attrapais et alla le pose sur la table, devant Ciel. Il fut surpris et commença à l’ouvrir, j’étais vraiment surexcitée de la réaction qu’il allait avoir. Quand il eût finis d’ouvrir le paquet et qu’il découvrit l’arche, il la fixa, comme si tous les souvenirs de notre enfance lui revenaient en tête. Je voyais sur son visage qu’il était ému alors je dis : « C’est la vraie, celle avec laquelle nous jouions plus jeunes » Il ne me croyait pas, pour lui, elle avait été brûlée dans l’incendie du manoir, je lui redis que c’était la vraie. Il forçait son visage à garder sa froideur mais je le voyais bien ! Il était heureux ! Je le savais ! La soirée se poursuivit et continua quelques heures encore puis les invités rentrèrent, Ciel et moi restions seuls dans le salon, Mère et Père étaient partis se coucher, Edward aussi, Sébastian était partit faire la vaisselle. Nous restions là, il me fit un regard, puis un sourire, le même qu’autrefois, puis il me prit dans ses bras et me remercia. J’attendais ce moment avec tant d’impatience, j’avais tout fait pour que ça arrive et j’avais été récompensée, Ciel était là, et il souriait. J’étais tellement heureuse que je pleurais de joie ! C’était vraiment magique de voir son visage ave le même sourire qu’avant… Je n’oublierais jamais ça. Nous restions quelques minutes comme ça, puis décidions d’aller nous coucher. J’avais enfin réussi, non, j’avais gagné … Fin … Bon, c'est pas le meilleur truc du monde mais bon ^-^ | |
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