Le commencement...
"Naître, c'est seulement commencer à mourir." (T. Gauthier)
-Poussez Madame, allez-y poussez !
-Mais je ne fais que ça !!! HAAA !
-….
-Félicitation c'est un garçon.
Un beau petit bébé aux yeux bleu avec une houppette blonde venait de faire son entrée dans la famille des Lamoureux. S'il avait pu parler à cette époque, ses premiers mots auraient étaient très probablement « Tchô..c'est pô juste ! » Mais ce n'était ni dans sa manière d'être, ni dans ses possibilités, il était comme tout les autres enfants qui venaient de naître. Il pleurait, mangeait, faisait dans sa couche (et en dehors s'il n'avait pas de couche) et empêchait ses parents de dormir. Il n'avait pas demandé à vivre, et comptait bien leur faire payer.
Déjà, il a passé neufs mois horriblement longs à attendre, puis lorsqu'il a enfin vu la lumière au bout du tunnel, c'était pour voir des choses ressemblant vaguement à des têtes avec des bras et des jambes qui hurlaient et s'agitaient partout...Vive l'accueil. Il fut mis au contact d'une personne qui lui parla doucement..le son de sa voix lui disait vaguement quelque chose, désagréable, nasillarde, elle ferait bien de se taire.
-Il est moche ce gamin ! Vous êtes sûr que c'est le mien ?
Ses grands yeux bleu se posèrent sur tout ce qui l'entourait, c'est à dire pas grand chose. (Surtout que, comme il était un bébé, il ne voyait pas à 20 centimètres ce qui est un peu gênant pour analyser son environnement.) Et il se mit à pleurer.
C'est ainsi que commença la vie de Zachary Lamoureux.
L'enfance..
Il reste toujours quelque chose de l'enfance,toujours...
Les années passèrent, et l'enfant avait grandi, il était devenu beau. (même s'il l'était déjà au départ, ce n'est pas de sa faute si ses parents n'avaient aucun goût en ce qui concerne la beauté) et adorable avec tout le monde. Ses sourires et ses rires embellissaient la maison, et sa chevelure blonde reconnaissable par tous dans le village, illuminait les cœurs comme un rayon de soleil. Enfin, ça c'était lorsqu'il y avait plus d'une personne dans la pièce...Dès que Zachary se retrouvait seul avec quelqu'un, en tête à tête, le monde des bisounours, des petits cœurs roses et de la guimauve s'estompait pour laisser place à autre chose...quelque chose de plus sombre, malsain que l'on avait du mal à définir.
Les sourires enchanteurs étaient toujours là, mais pourtant, ils paraissaient plus froids, et ses répliques devenaient mordantes. Comme s'il cherchait l'affrontement, il devenait plus hautain, distant.. Pourtant, s'il agissait de cette manière avec tout le monde, personne n'était au courant. Les gens n'en parlaient pas, pensant que c'était uniquement avec eux qu'il se comportait de la sorte parce qu'ils lui avaient fait quelque chose, où simplement parce qu'il était de mauvaise humeur. Comment lui en vouloir lorsque sitôt que quelqu'un apparaissait dans la pièce, il se jetait à votre cou en réclamant des câlins et des bisous.
Tout les enfants voulaient jouer avec lui, mais, s'il acceptait de temps à autre de s'occuper d'eux. Il préférait passer son temps seul. Faisant des plans obscurs dont lui seul avait le secret. Lorsque quelqu'un osait l'interrompre dans ces moments là, il faisait une colère dont la réputation n'était plus à faire. Brisant tout ce qui se trouvait autour de lui, et harcelant la personne pendant des jours jusqu'à ce qu'elle le supplie d'arrêter. On raconte même qu'il réussit, avec ses belles paroles et ses manipulations, à pousser un de ses camarades à sauter du haut d'une falaise. Il lui aurait raconter qu'il avait fabriqué de la poudre magique qui faisait s'envoler les gens...
Un jour, ses parents (ben oui, ils sont là même s'ils ne servent à rien...) l'appelèrent. Zachary se mit face à yeux, il devait avoir trois ans...Ses yeux rieurs se posèrent alternativement sur son papa et sa maman qui avaient l'air très nerveux. Comme s'ils venaient de se retrouver dans la cage au lion.
-Zach..
-ary, termina le petit garçon en un sourire, personne n'était assez proche de lui pour lui donner un surnom. C'était lui qui les donnait aux autres, pas le contraire.
Le père haussa un sourcil, mais ne tînt pas compte de la remarque, son bras entourant l'épaule de sa femme d'un geste protecteur. Il ne savait pas comment son môme allait réagir. A vrai dire, il ne s'était jamais vraiment intéressé à lui à partir du jour ou Zachary lui avait dit qu'il ne reprendrait pas le travail de son père. Allait-il se mettre en colère ? C'était plus que probable, l'enfant aimait tout contrôler, être le chef et là, il allait perdre son rôle de leader, son statut d'enfant unique. Pour prévenir d'une éventuelle crise de nerf, le père s'avança et haussa la voix.
-Ta mère et moi allons avoir un autre enfant, tu n'as pas ton mot à dire et tu n'as pas intérêt à lui pourrir la vie. Et arrête de couper la parole aux grandes personnes.
La gifle qui suivit mit à terre le petit garçon et lui fit monter les larmes aux yeux. Malgré sa lèvre tremblante, son sourire resta figé, alors qu'il contemplait son père dans les yeux sans ciller. Ils trouvaient donc qu'il pourrissait la vie des gens ? Ils n'avaient encore rien vu..cette gamine était un bon sujet pour la suite de ses plans.
-..pauvre petite. Elle n'a vraiment pas de chance de tomber dans une famille comme la notre.
Et il s'en alla, s'empêchant de courir tant que ses parents pouvaient le voir. Lorsqu'il fut hors de vue il se mit à courir comme un fou et s'enferma dans sa chambre, les larmes ruisselant sur son visage. Ce n'était pas le fait d'avoir été frappé, ni même celui d'avoir une sœur, après tout elle ne serait qu'un pion parmi les autres...c'était surtout l'injustice de la situation qui venait de le frapper avec plus de force que venait de le faire son père. Lorsqu'il tuait le chat de la voisine, il ne se faisait absolument pas réprimandé, mais lorsqu'il écoutait attentivement, il se prenait des baffes ? Chercher l'erreur..
La rencontre
"Il faut aimer n'importe qui, n'importe comment, pourvu qu'on aime."(Alexandre Dumas fils)
-Je veux y aller !
-Ce n'est pas un endroit pour les petits enfants !
-J'ai été sage, vous m'aviez promis !!
-Non ! La ferme maintenant !
Zachary se tût, il savait que cela se passerait comme ça, et avait donc déjà préparé son plan. Il afficha un petit sourire désolé en embrassant la joue de son papa, réprimant un violent haut de cœur. Il s'était tenu à carreaux durant tout le temps de la grossesse, faisant ses coups en douce. Mais le bleu de ses yeux devenait de plus en plus froid à mesure que le terme approchait. Et aujourd'hui, dans le regard du petit garçon, sous son air malicieux et enjoué, on pouvait voir des glaçons et un gouffre sans fond.
Ses parents disparurent, et il se faufila dans les couloirs de l'hôpital, à leur poursuite. Il allait entrer par effraction dans la salle d'accouchement. De toutes les manières, tout le monde sera occupé à regarder autre chose pour le regarder. Et puis si le bébé mourrait sans qu'il l'ai vu ? C'était des choses qui arrivaient souvent encore..peut être même que sa mère allait mourir dans l'accouchement ! Non, il ne fallait pas qu'il rate le spectacle.
Le petit bonhomme (en mousse qui s'élance et rate le plongeoir..euh non.) entra dans la salle de travail. Des cris, des larmes, de la sueur...et une vue imprenable. Ainsi c'était de cette manière que l'on faisait les bébés...les adultes ne valaient pas mieux que lui en fait, ces histoires de cigognes, de fleurs et de choux..que des mensonges ! Elle avait l'air pressé de sortir, comme si elle ne savait pas ce qui l'attendait dehors. Ou alors sa mère avait maintenant l'habitude. En tout cas en un quart d'heure le bébé fut expulsé et le docteur le leva.
-C'est une fille !
On aurait pas deviné...C'est à ce moment que leur regards se croisèrent pour la première fois. (enfin lui croisa son regard parce qu'elle elle ne pouvait rien voir en fait.). Depuis ce jour, Zachary ne quitta plus un seul instant sa petite sœur.
Personne ne saurait expliquer pourquoi, mais ils étaient toujours l'un près de l'autre. C'était attendrissant de voir le petit garçon soutenir la petite fille, l'aider à faire ses premiers pas. Puis l'attendre à la sortie des cours, ne semblant vivre que pour elle, à travers elle. Leurs parents ne comprenaient pas trop la situation, mais cela semblait l'avoir calmé, il ne paraissait plus si arrogant, et puisqu'il était toujours occupé avec elle, il n'avait plus le temps de continuer à terroriser les autres. Bien qu'en réalité, il le fasse encore de temps à autre, en emmenant sa sœur avec lui.
C'est ainsi que les années passèrent jusqu'à ce jour tragiquement tragique...
Séparation
"La douleur est extrême, lorsque l'on voit partir la personne que l'on aime."
-Non !! Arrêtez !! Je vous en supplie !!
-...
-Pitié ! Je te laisse tout, pitié ne fais pas...
La suite de la phrase disparue en même temps que la langue de la personne, dans une cascade de sang. La victime roula des yeux et s'évanouit sous la souffrance. Zachary fit une grimace désabusé, il avait toujours su que ses parents étaient faibles. Mais à ce point...cela lui donnait envie de vomir,. Il découpa soigneusement les cheveux de leur mère et les disposa sur elle. Puis il lui grava de la pointe du couteau un cœur sur la poitrine, observant le sang s'écouler et former une petite flaque autour d'elle. Il se retourna ensuite vers sa sœur, son autre moitié..elle était en train d'achever son travail avec beaucoup de talent il fallait le reconnaître. Leur plan s'était déroulé à merveille..seulement ce qu'il n'avaient pas prévus, c'était qu'à 15 ans, Zachary ne pouvait pas prendre la garde de sa sœur, il était encore mineur...
La thèse du tueur en série fut accepté, tout le monde croyait ce jeune garçon si charismatique, dont les yeux bleu étaient noyés dans le chagrin. Pourtant, ils furent séparés. Ils osèrent lui arracher la moitié de lui même, une partie de son cœur, sans même lui dire où elle était partie. La descente aux enfers commençait.
Seulement il entraîna tout le monde avec lui dans ses enfers, sous son air charmeur, qui attirait de plus en plus les autres (et surtout les filles), il restait froid et distant. Se contentant d'utiliser les autres à ses fins personnelles dans le seul but de la retrouver. Mais le temps passait et elle semblait être partie, définitivement...et si elle l'avait oublié ?
Son cœur se referma peu à peu et ses yeux se transformèrent en saphir, glacials sans aucune expression et son sourire toujours aussi charmant, perdit un peu de son naturel. Pour autant il était toujours appréciait et savait obtenir ce qu'il voulait en faisant jouer ses contacts. Seulement la chose qu'il voulait il ne la trouvait pas.
Chaque soir, dans sa chambre, il restait assis près de la fenêtre et contemplait les étoiles en se demandant où elle pouvait être. Ce qu'elle faisait, si elle allait bien...il avait envie de tout lâcher et de courir partout en hurlant son prénom, mais savait parfaitement que cela n'était pas utile..alors il se contentait de murmurer.
-Où est tu...
Retrouvailles
Parce que tout deux savaient éperdument,
Que tôt ou tard ils se retrouveraient
Un jour..il se retrouvèrent. (XD la flemme d'écrire la suite pour l'instant. A vous de découvrir.)