Maladie d'Alois II (suite de Promenade, pour Mila)

-Surement. C'est vrai que ta peau est douce, j'aime bien la toucher. Tu es mon doudou à moi.
Dit Mila en rigolant doucement, caressant la joue de son frère.

Alois sourit en entendant ses dires, ne pouvant pas s’empêcher de remarquer :

« C’est ce qu’on n’arrête pas de me dire quand on me touche. »

Il eut un petit rire, son visage ayant prit d’une rougeur qui lui alla parfaitement, prenant une expression mi-gamin mi-angélique.

Mila eu un petit rire aussi, et elle ne put s'empêcher de lui dire:
-Tu es vraiment très mignon quand tu fais cette tête là.
Elle continua de la câliner et l'embrassa sur la joue.

Alois rougit un peu plus quand elle l’embrassa sur la joue, ainsi que quand elle prononça son compliment. Il demanda tendrement :

« Veux-tu manger quelque chose ? Tu dois sûrement avoir faim physiquement en dehors du sang, et puis, mon gémeau n’a pas encore pu manger. »

Alois II pour sa part était à moitié endormit, et vu sa vue trouble, il ne pouvait qu’écouter ce qui se passait autour de lui. Rien d’autre.

-Oui je veux bien, si ça ne te dérange pas bien sûr.
Elle lui souri, et regarda Alois II, qui dormait à moitié.

Alois sortit de la chambre, ayant un petit sourire aux lèvres, prenant ça assez joyeusement.
Ciel sub qui traînait dans le couloir, rentra dans la chambre, profitant de l’absence de son ami.
Il remarqua Mila sans trop faire attention à elle, faisant entrer une énorme arrivé d’air pour Alois II qui eut la réaction de tousser, preuve qu’il en faisait besoin. Pour compléter cela, voyant qu’il n’allait vraiment pas bien, il lui ajouta une perfusion où c’était le sang contenu d’Alois, procédé un peu surréaliste vu que le sang n’arrêtait pas de se renouveler merci la magie, qui entrait dans les veines d’Alois II, qui était pour de bon éveillé et qui essayait de voir au maximum le monde autour de lui. Ciel sub se présenta alors :

« Le Comte Phantomhive, Ciel. Je suis l’ami d’Alois qui était avant mon pire ennemi. Je l’ai soutenu et hébergé quand il était maudit. Maintenant, c’est mon travail d’essayer de prendre soins d’eux du mieux que je peux. »

Mila fut surprise de l'arrivée de Ciel.
-Bonjour, enchantée. Je m'appelle Mila, et je suis la petite soeur des gémeaux. C'est très gentil de votre part de les aider.
Lorsque Ciel ajouta la perfusion, Mila se sentait mal à l'aise de voir le sang d'Alois. Elle se retenait le mieux qu'elle pouvait pour ne pas faire de bêtise. Tout ce qu'elle voulait, c'était qu'Alois revienne vite.

Ciel sub eut un petit sourire, et voyant son regard insistant sur le sang d’Alois, il lui passa du sang artificiel.

« Je connais ses tentations là, et je sais que c’est dur de tenir. Mais sans le sang de son gémeau, Alois II est bon pour la léthargie. »

Quelques minutes après ses dires, Alois revenu avec un plateau où se trouvaient quatre repas, l’un mit sous un couvercle magique vu que c’était pour son gémeau.
Dans un air tout joyeux, il s’exclama :

« Itadakimasu ! »

« Tu ne changeras jamais. » Soupira Ciel sub.

-Mais comment vous avez devinez? C'est fou! Mais merci quand même.
Elle lui souri et prit le sang artificiel, et en bu un petit peu, jusqu'à l'arrivée de son frère.
-Oh oui, mangeons, en plus ça à l'air délicieux!
Mila prit une tête d'enfant devant ces repas apportés.

Ciel sub eut un petit sourire.

« Oh, je suis la personne qui addict au sang d’Alois, n’est-ce pas mon adorable garde à manger ? »

« Le garde manger te dit : va te faire voir. Je ne suis pas ton frigo, et tu as le sang artificiel pour calmer ton envie de me bouffer. Sur ce, bon appétit ! » S’exclama Alois d’abord sur une voix sèche quand il s’adressa à Ciel sub, puis d’une voix plus douce quand ce fut à tout le monde, et enfin brisée quand il s’adressa à son gémeau, le regardant du coin de l’œil, posant le plateau sur le lit « Je t’aiderais à savourer tout ça. »

Mila regarda la scène avec une goutte manga, puis répondit vivement:
-Bon appétit!
Et ils commencèrent tous à manger.

Alois, Ciel sub mangèrent assez vite leur repas. Ciel sub, ayant fini ce qu’il avait à faire, prit les assiettes vides et sortit de la pièce. Alois s’entreprit alors d’aider son gémeau à manger après lui avoir changé très rapidement le masque et l’avoir assit sur le lit. Cela fait, il rechangea le masque, le remit sous les couvertures et donna l’assiette vide à Ciel sub qui était repassé dans la pièce pour ça.

Mila avait finit assez rapidement son assiette elle aussi, et lorsque Ciel sub prit les assiettes, elle alla s'asseoir à coté d'Alois II.
-Pauvre Alois II, j'aimerai tant faire quelque chose pour toi...
Elle prit la main d'Alois II, et la serra.

Alois II resserra sa main sur celle de Mila, dans un petit sourire vu que maintenant sa vue floue, il entendait tout ce qui se passait autour, et fit comprendre du regard qu’elle était compatissant envers elle bien qu’Alois déjà faisait de son mieux pour lui. Alois s’assit sur le lit, regardant tristement son gémeau.

Mila regarda Alois et lui prit aussi la main.
-Ne t'inquiète pas, ça va aller. Allez, ne fait pas cette tête, elle ne te va pas.
Elle lui fit un grand sourire et ressera les mains de ses frères.

Alois eut un regard reconnaissant et fit un petit sourire optimiste et joyeux. Il se serra dans les bras de sa sœur.

Mila le serra dans ses bras.
-Je vois que tu aime mes câlins.
Elle eu un petit rire joyeux après ses dires.

« Oh que oui, j’en raffole. »

Il porta sa tête contre son épaule, n’ayant plus honte de se montrer dans tout son côté sensible, enfantin et angélique qui le caractérisait, bien qu’il était un ange brisé qui même avec ses ailes restait prisonnier d’un péché tellement profond que le verre de son esprit continuait de se fissurer. Il se serra encore plus contre sa sœur pour savourer les câlins qu’ils appréciaient tant.
Malgré des yeux lumineux et un sourire heureux, on pouvait voir à travers ses illusions : que de la désolation face au destin qu’il allait devoir supporter et surmonter alors que c’était au-delà de ses forces, lui qui pouvait espérer vivre heureux, cela avait sombré à nouveau dans le calvaire…

-Et bien tant mieux, comme ça je serre au moins à quelque chose.
Elle le serra encore plus pour qu'il ait un des câlins qu'il aime tant, pour qu'il soit heureux. C'était la seule chose qui comptait pour Mila, que ses frères soient heureux. Elle voyait bien que même avec son sourire, il était meurtri au fond de lui même, et elle ne voulait pas ça. Elle lui fit un baiser au frond, et continua de le câliner du mieuc qu'elle pouvait.

« Si tu savais à quel point j’étais meurtri…et ce qu’on est en vérité au fond. »

Il se resserra contre elle, pour apprécier les câlins qu’il aimait tant, et rougit quand elle embrassa sur le front. Il hésita à tout lui dire, de peur qu’elle le prenne mal et qu’elle en souffre véritablement. Ce n’était pas non plus ce qu’il voulait, mais elle ne pourrait pas l’aimer complètement si elle ne faisait pas ce qu’était vraiment son frère en dehors de ses illusions.

-Ce que vous êtes en vérité? Comment ça? Si tu as quelque chose à me dire, vas-y.
Elle le ressera, sentant que ce que Alois allait lui dire n'était pas joyeux.

« Pour te résumer, ce que tu vois de moi n’est qu’une illusion que je me suis créé. Le vrai moi est déjà mort. Ce que je cache avec mes illusions n’est qu’une sorte de poupée toute gelée, les yeux complètement vide, démuni de parole et incapable de marcher, ne réclamant rien d’autre que la mort. Mon gémeau, quant à lui, c’est un vrai enfant en perdition réclamant de l’affection ayant lui aussi les yeux vides. L’état de mon gémeau est dû à l’expansion de son vrai lui si nous pouvions dire. » Expliqua très calmement et tristement Alois.

-Quoi? Tu veux dire que le Alois que je voit est mort? Comment mais...
Elle ne voulait pas continuer de parler et se cacha le visage avec ses mains.

« Mort intérieurement, mais petit à petit, comme tu as le voir avec mon gémeau, c’est physiquement à cause de cette « maladie » qui nous est propre. Notre passé nous as fabriqué ce que nous sommes maintenant, mais nous continuons de nous battre en espérant un avenir, mais quand tu vois comment on nous considère…»

Il avait parlé d’une voix brisée, craignant d’être rejeté voir plus. Il détourna la tête en la baissant, honteux d’avoir dû lui relever cela. Il se lamenta :

« J’aurais jamais dû t’en parler…»

Elle ne disait pas un mot, ne trouvant rien à dire. Elle se cachait toujours avec ses mains, pour ne pas regarder Alois, car elle savait que si elle le regardait, elle fondrait en larmes.

» Mila's persos~
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