Lice avait vu le majordome des Phantomhive. Elle partit donc vers le manoir, il était comme dans ces souvenirs. Elle se dirigea vers la salle de réception, elle s'ouvrit et aperçut son frère.

- Bonjour Ciel ! dit-elle avec un sourire. Je suis contente de te revoir.

Lice se réfugie dans les bras de son jumeau. Elle était heureuse de le revoir. Elle avait perdu, espoir.

- Comment vas-tu, mon ange ? dit-elle, tendrement.

Lice était heureuse, elle était avec son frère. Quand il lui posa la question d'où elle était passée, elle se figea.

- Ici... et là, répondit difficilement. Elle ne voulait pas y penser, à lui : son patron.

Elle respira doucement en essayant de chasser ces souvenirs.

Lice n'aime pas cacher quelque chose à Ciel mais elle ne voulait pas, pour l'instant, y penser.

- Je te raconterais tout plus tard, répondit-elle doucement, mais pas maintenant. Sa voix était un peu triste mais heureuse.

Elle était contente d'être là, elle savait qu'il essayait de la réconforter.

- Merci, mon ange ! Je t'adore, dit-elle.

Lice rougit quand Ciel la prit dans les bras. Elle était sur les genoux de son jumeau.

- Comment va la famille ? demanda-t-elle. Elle ne les aime pas mais c'est la famille.

Elle s'installa confortement contre Ciel.

Lice écouta son frère, parler. Elle appréciait ces moments avec lui. Quand elle entendit le prénom d'Elizabeth, elle serra les dents.

- Tant mieux pour toi ! dit-elle d'un ton faussement heureux. Elle vit qu'il baissa la tête. Je posais la question comme ça. Tu sais qu'à part toi, je parle rarement avec eux.

Elle espèra qu'il ne s'en veut pas trop de ne pas pouvoir répondre à sa question.

- Comment vont les affaires, sinon ? demanda-t-elle pour changer de sujet.

Lice ressentait bien que son frère était gêné. Cela faisait quand même trois ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Elle réfléchit quelques instants.

- Je ne sais pas, Ciel, répondit-elle un peu gênée.

Elle partit de chez les Parkinson, précipitament. Elle se décala un peu, certaines blessures lui faisaient encore mal. Elle grinça de douleur.

Lice entendit les dires de son frère. Il se doutait de quelque chose.

- Ne t'inquiète pas, ça me fait souffrir de temps en temps, dit-elle doucement. Elle appréciait les caresses de son jumeau.

Elle se rappelait des moments où c'est elle qui lui caressait les cheveux quand il avait peur de l'orage. Elle souriait à ce souvenir, elle l'embrassa sur la joue.

Lice voyait Ciel gêné par sa bise. Elle se doutait qu'il devait en recevoir peu.



- Merci de t'inquiéter, mon ange ! dit-elle doucement. Tu sais que tu es seul qui compte pour moi. Elle secoua la tête et se leva, le coeur battant la chamade. Oublie ce que je viens de dire, rajouta-t-elle rouge comme une tomate.



Lice aimait son frère mais c'était impossible qu'il ressentait la même chose. Elle se taisait de honte.

Lice le regarda, elle sait ce que Ciel pensait. Il paniquait, normal.



- Ne dis rien, oublie ce que j'ai dit. Sois heureux avec Elizabeth, ça ma suffit, dit-elle en lui caressant la joue.



Lice lui souriait tendrement. On lui avait qu'elle était un monstre. Elle respira un bon coup.



- Parlons d'autre chose, d'accord ?

Lice était contente que son frère n'insista pas. Le seul fait qu'il soit là, et non mort, était déjà un bonheur pour elle. Pendant trois ans, elle n'avait rien à faire de la vie sans lui, le croyant mort : on aurait dit une loqueElle savait que ce qu'elle ressentait n'était pas humain mais ne l'est plus depuis déjà 7 ans. Elle écouta son jumeau poser une question.



- Laisse-moi réfléchir..., il ne s'est passé d'extraordinaire, sortant de l'ordinaire. Tu sais, où j'étais, il ne passait rien d'intéressant. Alors, si tu as une histoire à me raconter, ça me plairait, dit-elle avec un petit sourire.



Elle sentait que son frère était dans le pétrin, peut-être le 6ème sens démoniaque.

Lice se mit à rire doucement sous le regard étonné de Ciel.



- Ne t'inquiète pas pour moi, tu peux parler d'Elizabeth. Je m'y suis fait une raison. En ce qui concerne l'histoire, je voulais savoir si tu avais des problèmes d'ordre surnaturel ou pas. Elle se posa contre l'un des murs de la pièce. Tu sais, pendant ces trois ans, j'ai travaillé pour les Parkinson. Lord Théophile était un sadique de première qui prenait plaisir à me..., commença-t-elle. Enfin, tu comprends. Mais je ne disais rien, je pensais que je le méritait : je n'avais pas pu te sauver ce jour-là, même avec mes pouvoirs.



Lice ne rajouta rien, elle était plongée dans ses souvenirs.