Lice se rapprocha et le pris dans les bras. Elle ne supportait pas de le voir triste. Il était sa raison de vivre ou comme disait leur père : "Tu es le bouclier de ton frère et tu doit mourrir pour lui, Nightmare."



- Je te rappelles qu'à l'époque, tu étais humain mais pas moi. Elle lui caressa les cheveux. Je m'en doutes, mais au moins je serais qui m'attaquera. Elle vit qu'il voulait dire quelque chose mais elle le stoppa. Attends,laisse-moi finir ! On est jumeau donc tes ennemis vont foncément faire le rapprochement avec toi. C'est pourquoi ça que je te le demandes, mon ange. Et la perte de mémoire, ce n'est pas grave et on réapprendra à se connaître.



Elle savait qu'il sera gêné par son rapprochement, mais tant pis. Il en avait besoin et elle aussi, de ce sens d'amour et de protection.

Lice le regarda, ne voulant pas qu'il aille une mauvaise image de Vincent.

- C'est vrai, on passait beaucoup de moment ensemble mais seulement en soirée. Père ne me laissait pas sortir du manoir que le soir quand il était sûr qu'il n'y avait personne.

Que dire d'autre ? On dormait ensemble même quand père nous séparait, on arrivait à se rejoindre. Quand Elizabeth venait, je te voyais jouer avec elle, t'amuser. Lice respira, c'était difficule de se remémorer ce temps-là sans pleurer. Mais, je ne pouvais pas venir. Père disait que "personne ne devait savoir", seul père, mère et tante Frances le savait. Lice regarda à la fenêtre quelques minutes avant de reprendre la parole.

Je me rappelle d'une anecdote, tu devais avoir 8 ans et tu avais entendu père et tante Frances parler de ton futur mariage avec Elizabeth. Tu es venir me voir en pleurant, je t'en avais demander la raison et tu m'as expliqué ce que tu as vu. Je t'avais dit que c'était normal entre nobles, mais tu m'as répondu que tu voulais te marier avec moi. Je t'avais souri, j'ai dit que c'était impossible et qu'il fallait s'en faire une raison.

Quand tante Frances est parti, tu es parti voir père et tu lui as dit que tu ne voulais te marier avec Elizabeth. Il t'as grondé et consigner dans ta chambre.

Il est venu me voir en me disant que je t'avais tourné contre lui, je lui avait répondu que tu les as entendu, c'est tout. Je me suis pris une gifle, ce jour-là.

Lice regarda son frère, espérant qu'il ne se met pas en colère.

Lice regarda son frère, pleurer. Elle se précipita vers lui.



- Ciel, ne pleures pas, dit-elle doucement. Je m'en doutes que c'est impossible. Elle l'écouta parler. Je veux que tu sois heureux, c'est le principal, même avec quelqu'un d'autre.



Elle le vit, viré au blanc et s'asseoir sur une chaise. Elle alla près de lui, inquiète.



- Mon ange, ça va ? Elle entendit sa phrase. Je t'interdis de te traiter idiot, ce n'est pas ma faute. Je m'y suis fait une raison depuis le temps, je suis maudite. Vincent avait raison, j'aurais dû mourrir bébé.



En disant ça, Lice versa quelques larmes. Elle n'aurait pas dû venir, pensa-t-elle.

Lice sentit son frère s'acrocher à elle et il devenut plus blanc, encore. Elle commença à vraiment s'inquieté.

- Ciel ! s'écria-t-elle. Elle a rarement vu son jumeau énerver comme ça. D'accord, je ne le dirai plus. calme-toi, d'accord ?

Ciel la regarda sérieusement, Lice se sentit un peu rougir. Ce n'est pas le moment pour ça ! Elle entendit crier, elle prit un peu peur. Elle voyait qu'il n'allait pas bien, elle détesta ça.

- Mon ange, calme-toi ! Ne parlons plus de ça. Elle le câlina de mieux qu'elle pu et elle chatonna un petit air.



- Ne te sens pas triste pour moi car tant que tu es heureux, je le suis également, dit-elle, doucement.

Lice sentait son jumeau se calmer, elle en était heureuse. Cette chanson, elle lui chantait quand il n'arrivait pasà dormir. Mais, il était toujours aussi pâle, c'est ce qu'il inquiètait la jeune comtesse.

-C'est pas grave ! dit-elle en lui sourit. Je te promets de ne plus jamais dire ça !

Elle s'aperçut que Ciel le serrait contre lui, elle se disait qu'il devait lui arriver beaucoup de chose pour qu'il réagisse comme ça. Elle était triste qu'il ne rappelle pas de ses sentiments pour elle mais le plus important était qu'il était là, présent et c'est le plus essentiel.

-Tu veux faire quoi, mon ange ? Je crois qu'il faut te reposer, enfin si tu veux ? demanda-t-elle en lui caressant les cheveux. Elle espérait qu'il va être mieux.

Lice accompagna son frère jusqu'au canapé situé dans la pièce, il s'y allongea et il lui fit signe de s'asseoir au sol près de lui. Elle s'y installa, entendit Ciel murmurer des bout de phrases qui lui donnaient les larmes aux yeux. Elle tendit le bras pour lui caresser les cheveux.

- Tout va bien se passer, mon ange. Je suis là, ne t'inquiète pas, je t'aiderai, dit-elle d'une voix douce.

Elle savait que peut-être, le pire l'allait arriver mais elle sera là pour la famille : Ciel, Lizzy et Alois II. Ce sont eux qui compte à présent.

- Je serai là pour vous quatre, Ciel : Lizzy, le bébé, Alois II et toi.

Elle arrêta ses caresses capillaires pour se lever et essuyer les larmes de son jumeau. Puis, elle mit son front sur le sien et regarda dans les yeux.

- Je serai présente à jamais, près de toi, geminos anima mea, dit-elle sérieusement. Elle l'embrassa sur le front.

Lice vit son frère rougir, il est mignon quand il fait ça. Elle adorait son frère
mais si elle doit supporter la famille, elle le fera pour lui.

"Qu'est ce que tu me chantes la?... Tu détestes Lizzy, et tu connais à peine Alois II ..."
-Ciel, tu les aime, non ? Donc pour que tu sois heureux, je les protègerais aussi. Elle sait qu'elle aura mal en le voyant heureux avec d'autres qu'elle mais c'est le choix de son jumeau.

"Je suis en train de perdre la tête, de devenir fou..."
-Tu n'es pas fou, mon ange ! Calme-toi ! Elle recommença à lui caresser les cheveux pour le calmer.

"Et j'ai que 13 ans... Je serais jamais un bon père..."
-Tout va bien se passer, Ciel. Tu seras mieux que père avec moi. Elle lui dit d'une voix triste. Lice n'aime pas le voir comme ça !

"Je ne veux pas me lamenter, j'ai déjà une belle vie mais..."
- Ne radote pas, tu n'es pas un viellard sur le point de mourir, non ! Elle s'est énerva un peu, il ne pouvait pas être fataliste. Ce n'est pas le Ciel qu'elle connait, ça s'était elle avant l'incendie. Les rôles se sont inversés, maintenant.

"Si tout le monde pouvait aller bien, si tout le monde pouvait être heureux..."
- Ca va bien bien se passser, mon ange ! Elle lui prit la main et la serra dans la sienne. Elle mêla ses doigts aux siens. Ciel était dans un état pas possible, putain, qu'est-ce qui s'est passé pour qu'il en arrtive là ? Elle respira pour s'en empêcher de s'énerver, mais ses yeux commençaient à rougir et son aura a norci. Ciel va se rendre compte de quelque chose même les yeux fermés.

- J'aime ma famille mais je sais que.. Quand tu me voit avec eux, ça te fait souffrir de me voir heureux .. Et ça, je ne le supporte pas, je te fait du mal !

-Et alors ? Tu es le seul qui importe, mon ange ! Ciel ouvrit les yeux à ce moment-là pour la regarder. Merci pour m'autoriser à être la tante du bébé ! Je sais ça, on a le temps de penser à la mort. Ciel, je voudrais tellement que tu ailles tort mais, c'est vrai.

Son jumeau s'assit sur le canapé et l'embrassasur le front. Lice se calma et rougit un peu. Le comte libéra l'une de ses mains pour lui caresser la joue.



- Je garde espoir quand même, Lili ... Elle sourit quand son frère l'appella ainsi.

- Je sais, mon ange. Tu appelais "Lili" avant. Elle entendit la tirade de Ciel. Je l'espère, Ciel. On a été séparé pendant trois ans et je sens que l'on va l'être de nouveau, soit par le pacte par Sebastian ou soit par les autres. Je ne me fais pas trop d'illusion, mon ange !

Ciel II prit sa soeur dans ses bras, elle sourit un peu.

- Je sais, mon ange. Merci !

Le jumeau de Lice posa sa tête sur le cou de sa jumelle et l'invita à le mordre.

- Tu es sûre, mon ange ?

Elle l'embrassa sur la nuque avant de s'abreuver à sa carrotide. Elle essaya de le faire le plus doucement possible. Elle sait qu'elle allait devenir accro à son sang.

Lice finissait de boire assez rapidement avant de lècher la plaie pour la refermer.



- Merci, mon ange ! dit-elle en l'embrassant sur la joue.

Elle se sentait mieux avec le sang de Ciel en elle, elle souria doucement avant de baisser la tête.

- Il faut que je rentres chez Parkinson avant qu'il commences à me chercher, sinon il va être furieux. J'étais contente de te voir, mon ange et j'essayerai de revenir plus tard. Pas de commentaires, il faut que j'y retournes, Ciel même si ça me fait mal. Je t'aime !



Elle se leva avant de commencer à avancer vers la sortie.